A combien valorisez-vous un dégât d’image de votre entreprise si demain vous vous retrouviez au cœur d’un scandale, qui plus est relayé par les médias ? 🎥 💣💥
Dans la rubrique "𝙌𝙪𝙖𝙣𝙙 𝙘'𝙚𝙨𝙩 𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙘𝙝𝙚𝙧, 𝙘'𝙚𝙨𝙩 𝙩𝙤𝙪𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙥 𝙘𝙝𝙚𝙧" 📈, l’émission Temps Présent nous a gratifié la semaine passée d’une perle en relatant les dérapages survenus dans les centres fédéraux d'asile.
Proche des parties citées, je ne pointe personne et vous invite à vous faire votre avis en visionnant l’émission en entier. Ce post a une vocation purement pédagogique visant à démontrer, une fois de plus si besoin en était, qu’entre les adjudicateurs (ici la Confédération via le SEM et un appel d’offre en marché public) et les soumissionnaires, il serait temps de 𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞𝐫 c𝐞𝐬 𝐟𝐮𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 « 𝐩𝐫𝐢𝐱 » 𝐩𝐚𝐫𝐦𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐟𝐬 𝐝’𝐚𝐭𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧.
Dans le cas cité par l’émission, les dérives employées par un prestataire ayant cassé les prix pour obtenir un marché sont tellement grossières qu’elles en paraissent invraisemblables et échappant totalement au contrôle de l’adjudicateur lui-même. Donc OUI, le moins cher (imposé ou que l'on s'impose) aura toujours un prix (ou un coût) supérieur in fine.
Une affaire de plus qui en rappelle d’autres, comme les 10MCHF de surcoût de la halle des TPG en 2019 après qu’une entreprise italienne ayant cassé les prix se soit vue éjectée du mandat pour dumping salarial.
Et bien sûr tout récemment nos « chers » avions de combat.
🤔 Tout ceci bien évidemment avec votre argent et le mien…
Bref, ça commence à faire beaucoup… Faudrait faire gaffe, ça va bientôt se voir…👀
J’en profite pour reposer ici cet article rappelant que la pratique du moins-disant n’est pas nouvelle et que malgré cela, on en redemande.
Source : 📺 Emission Temps Présent du 17 février 2022 disponible en intégralité ici 👇
#laVENTEcestCHIC 🎯🚀💸📈💪
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