#TRUESTORY - Entendu ce matin chez un prospect : « mes vendeurs n’ont pas la motivation, ils se plaignent d’à peu près tout, je ne peux rien leur demander et ils trouvent les objectifs beaucoup trop élevés. Je viens d’en embaucher un sur le marché anglais, il a fait par semaine 6x plus que ce que je demande à mes vendeurs suisses en 1 mois… Et eux se plaignent que l’objectif est trop élevé. » 😨
🤾♀️ Dans un lointain passé, j’étais handballeur. J’ai toujours un œil sur le sujet et je lisais la semaine dernières une interview du gardien de la Nati, Nikola Portner disait la chose suivante à propos du manque de pépites dans le handball helvète : « Le problème, c’est la mentalité. 𝙀𝙣 𝙎𝙪𝙞𝙨𝙨𝙚, 𝙤𝙣 𝙚𝙨𝙩 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙪𝙣 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙤𝙧𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚 💥[…] À la fin de leur cursus, ils [ndlr : les jeunes joueurs] préfèrent prendre un travail normal car ils vont gagner beaucoup plus » [ndlr : plus qu’en début de carrière semi-pro, à la suite de laquelle s’ils percent, la logique s’inverse]
🤩 La belle analogie que voilà (une de plus !) avec la population de vendeurs. Les types ont le choix entre un salaire pépouse d’employé/cadre entre 4'000 CHF et 8'000 CHF (selon l’expérience et le poste) sans se faire mal et sans prendre de risque ou alors cravacher avec la perspective de doubler ce salaire. Et ils choisissent l’option 1 🤦♂️ C’est pas ce qu’on peut appeler « avoir une âme de vendeur ».
𝙈𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙚𝙞𝙡 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙚𝙨 𝙫𝙚𝙣𝙙𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙡𝙖̀ (parce qu’HEUREUSEMENT, ils ne sont pas tous comme ça) : la néo-dictature de la bien-pensance et de la pensée positive ne servent à rien. On parle de vos affaires et de la survie de votre entreprise. Continuez de tendre la main et on continuera de vous attraper le bras. Donc soit un déclic est possible soit il y a erreur de casting. Pour vérifier, 𝙖𝙨𝙨𝙤𝙞𝙛𝙛𝙚𝙯-𝙡𝙚𝙨, 𝙖𝙛𝙛𝙖𝙢𝙚𝙯-𝙡𝙚𝙨 et si vraiment ce sont des morts de faim alors ils iront au turbin. Dans le cas inverse, ils partiront d’eux-mêmes et c’est peut-être la meilleure chose qui puisse vous arriver 🤷♂️
#laVENTEcestCHIC 🎯🚀💸📈💪
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